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Première conférence de presse de la CPTS de Grenoble!

La Communauté Professionnelle Territoriale de Santé de Grenoble a récemment tenu sa première conférence de presse, marquant ainsi un premier pas réussi dans l’exercice de la communication publique.

Lors de cet évènement la CPTS a présenté les résultats d’une étude soulignant les défis auxquels la médecine libérale est confrontée sur l’agglomération grenobloise et plus largement sur l’ensemble de la région Rhône Alpes.

L’étude, basée sur le recensement des médecins généralistes libéraux Grenoblois ainsi que sur la compréhension précise de l’offre de soins proposée est le fruit d’une enquête approfondie mettant en relief la détresse de la médecine de ville et insistant sur les besoins pressants en matière de soins dans notre région.

Ce travail de recensement et de diagnostic territorial a également été amorcé par l’ensemble des CPTS présentes sur le département.

Le constat n’est pas moins alarmant sur la CPTS DRAC SUD, qui dénombre à ce jour 26 médecins généralistes pour 50 000 habitants.

Au cours de cette conférence, le Docteur Déborah CADAT, co-présidente de la CPTS a mis en exergue l’attraction du territoire et a insisté sur l’importance de développer l’exercice coordonné.

Elle a plébiscité les initiatives telles que la délégation de tâche (formation des infirmières IPA, Asalée…), les protocoles nationaux et la coordination autour des parcours de soins avec l’ensemble des acteurs de 1er et 2nd recours.

Parmi les autres propositions discutées lors de la conférence, l’idée d’un tiers-lieu a été avancée. Ce concept vise à créer un espace unique de rencontre et de collaboration entre les professionnels de santé et les habitants, favorisant ainsi une approche plus globale du soin.

A l’heure où le système de santé est fragilisé n’est-ce pas le rôle des CPTS d’être à l’initiative des débats et faire front commun face aux problématiques de santé publique ?

La CPTS DRAC SUD remercie Grenoble pour cette invitation et se tourne avec optimisme vers l’avenir en espérant que ce constat sera pris en compte par les institutions.

Sonia BERACOCHEA, Natacha DIEULOT

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